Introduction
En créant ce nouveau volet de la saga Final
Fantasy, Squaresoft a voulu rassembler tout les éléments positifs
des volets précédant afin d’assuré un large succès à ce nouvel opus.
C’est pourquoi nous pouvons y retrouver des personnages en SD (ce
qui avait quasi-disparu depuis l’arrivé du 3D), un monde très
heroic-fantasy, des déplacements qui se base sur des
aéronefs, des persos ayant leur propres jobs: mage blanc, mage
noire, invoqueur, voleur, guerrier… Bref un bon petit mélange de
tout les épisodes précédants, ce qui a pour conséquences des
résultats plus ou moins positifs. En tout cas, si il y a une chose que nous ne
pouvons reprocher à Final Fantasy IX, c’est qu’il possède un des
plus beau scénario que l’on puisse imaginé et l’un des meilleurs de
tout les RPG’s!

Le gameplay est encore une fois impeccable
et novateur. Fini les materias et autres G-Forces ; même si certains
persos maîtrisent l'art des invocations, la véritable nouveauté
viendra des compétences que l'on peut apprendre avec l'équipement
adéquat. Les combats sont véritablement intéressants, chaque
personnage ayant un rôle précis au sein du groupe, et il faudra
revoir sa stratégie de combat à chaque fois que le groupe se verra
modifié. Si Djidane est le seul à pouvoir voler ses adversaires,
c'est sur la princesse Grenat qu'il faudra compter pour redonner
force et vitalité à l'équipe (magie blanche), alors que Bibi
utilisera de puissants sorts d'attaque (magie noire).

Les décors sont dignes de véritables
peintures, avec des graphismes très fins et bourrés de détails. Les
personnages sont vraiment tous charismatiques et évoluent dans un
univers enchanteur.

Le neuvième volet voit aussi l'apparition
d'un nouveau jeu de cartes, le Tetra Master, dont les règles très
riches permettent des parties très intéressantes, une fois le
principe bien compris. Au-delà de ces aspects majeurs, on retrouve
bien évidemment les incontournables Chocobos, les Mogs, ainsi qu'une
tonne de mini-jeux qui feront bien souvent appel à vos réflexes et à
votre timing. Enfin, dernière particularité intéressante, des
évènements exceptionnels (ATE : Active Time Event) pourront survenir
à n'importe quel moment pour vous tenir informé de ce que font les
autres personnages. Rassurons d'emblée les derniers sceptiques, la
traduction est tout à fait convenable, et le soft réserve au moins
une bonne quarantaine d'heures de jeu.

C'est assez difficile de l'avouer, mais
il faut bien le reconnaitre: lors de la sortie du jeu à travers le
monde, la PlayStation entrait dans sa fin de carrière, et Final
Fantasy IX fut le dernier jeu de l'ère PS à se vendre à plus de
cinq millions
d'exemplaires...
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